#PLIB2019 – Le Dieu Oiseau d’Aurélie Wellenstein

Edition Scrinéo, 2018, 333 pages

Survival, Mythologie, Guerre, Cannibalisme, Violence

Moshi Moshi,

Ça y est aujourd’hui je vous présente le dernier roman du PLIB que j’ai lu. Mon choix est donc fait pour mon favori et je croise très fort les doigts pour lui. Pour ceux qui on lu mes 4 autres chroniques, le savent pour ceux qui veulent le découvrir, je vous laisse ci-dessous les liens de mes avis ! Bonne lecture à tous 🙂

Résumé

Une île. Dix clans. Tous les dix ans, une compétition détermine quel clan va dominer l’île pour la décennie à venir. Les perdants subiront la tradition du « banquet » : une journée d’orgie où les vainqueurs peuvent réduire en esclavage, tuer, violer, et même dévorer leurs adversaires.

Il y a dix ans, Faolan, fils du chef de clan déchu, a assisté au massacre de sa famille. Sauvé par le fils du chef victorieux, Torok, il est depuis lors son esclave et doit subir ses fantaisies perverses. Sa seule perspective d’avenir est de participer à la compétition de « l’homme-oiseau », afin de renverser l’équilibre des pouvoirs en place et de se venger.

Qui du maître ou de l’esclave va remporter la bataille ? Quel enjeu pour les habitants de l’île ? Quel est le prix à payer pour la victoire ?

Avis : Résumé

Alors comment parler de ce roman sans être trop négative ou trop dure et pour rappel cela n’est que mon avis sur ma lecture, il n’engage que moi. Vous l’aurez compris après ces quelques mots, je n’ai pas vraiment accroché à ce roman. Pour essayer de vous expliquer pourquoi je vais spoiler certains éléments du récit. Si vous souhaitez vous faire votre propre avis, je vous laisse ici et vous souhaite de belles aventures livresques 😉

Tout d’abord, j’ai trouvé que la plume de l’autrice était un peu trop descriptive donnant un rythme un peu bizarre. Pour faire une métaphore j’avais l’impression d’une voiture sur le point de caler qui passe en sur-régime pour caler de nouveau !! J’ai parfois lu des passages en diagonales dû aux descriptions de violences comme aux longueurs. Le dernier tiers néanmoins retrouve un bon rythme et permet d’achever sa lecture assez facilement. Les descriptions de violences, de cannibalismes desservent malheureusement l’histoire. Mais l’ambiance instaurée par l’autrice est bien construit. On le ressent vraiment : glauque, humide, étouffant, sombre.

La trame de l’histoire reste un classique du genre. C’est un survival qui peut faire penser à Hunger Game. Cependant, j’ai eu beaucoup de mal avec la logique du récit. Elle est liée à l’évolution du personnage principal. Au début nous avons un personnage craintif ; Faolan a été maltraité par la vie. Sa famille a été massacrée et il a été réduit en esclavage par un tortionnaire digne des pires pervers narcissiques qui puisse exister. Mais il reste profondément bon avec son prochain, il a une détermination et un courage a toute épreuve malgré sa condition. Il veut survivre ! Enfin ça c’est que je comprends au début du récit parce que au milieu du roman, il disjoncte littéralement et sans comprendre comment il atteint ce stade, il tue son tortionnaire et lui mange son cœur ! C’est ce que j’ai qualifié de « syndrome Daenerys » !! Et après cet évènement, je ne comprends plus rien aux attitudes de Faolan qui est tantôt un coup le gentil pleins d’humanité tantôt un véritable monstre schizophrène ! Honnêtement la scène finale de la chasse à l’œuf m’a profondément choqué et dérangé tellement elle ne correspond pas au personnage de Faolan (pour moi).

De plus la justification de ses actes me parait un peu grosse : sa folie est dû au Dieu Oiseau qui l’a choisi pour changer les choses et au moment où il se rencontre de cette manipulation « pouf » comme par magie, il redevient le garçon pleins d’humanité qui pardonne, puis abandonne tout ce pourquoi il s’est sacrifié physiquement et mentalement. Il part en quête de lui-même ?! Lors je peux comprendre que l’on peut parfois faire des choses insensées pour survivre mais delà à changer sa nature profonde, j’ai certains doutes !

Ce roman aurait pu être un bon survival certes classique mais intéressant car empreint d’une mythologie, d’une base intrigante et construite. Je peux concevoir que la violence peut avoir un intérêt dans ce genre de récit si elle dessert l’intrigue, les personnages et non pas pour la faire sortir du lot (je sais je suis un peu dure, mais c’est ce que j’ai ressenti lors de ma lecture).

1:5

J’espère que mon avis est assez détaillé pour vous faire comprendre mon point de vue sur cette lecture. Je regrette vraiment d’être passé à coté de ce roman parce que la couverture comme le synopsis me tentait vraiment beaucoup ! N’hésitez pas à partager avec moi votre expérience si vous avez aimé cette lecture, je suis assez curieuse de comprendre à coté de quoi j’ai pu passer ou aussi bien sûr si comme moi vous avez eu du mal.

Je vous souhaite de très belles aventures livresques !

5 réflexions sur “#PLIB2019 – Le Dieu Oiseau d’Aurélie Wellenstein

  1. Après t’avoir lue, je comprends ta déception. Entre l’écriture à proprement parler et l’évolution illogique du personnage, normal que tu n’aies pas aimé. Ce que tu en dis, ne me donne pas très envie non plus, j’essaierai peut-être un autre titre de l’autrice à la place…

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