L’île au Diable de Nicolas Beuglet

Edition XO, 2019, 320 pages

Thriller, Espionnage, Vengeance, Histoire

Résumé

Le corps recouvert d’une étrange poudre blanche…
Des extrémités gangrenées…
Un visage figé dans un rictus de douleur…
En observant le cadavre de son père, Sarah Geringën est saisie d’épouvante. Et quand le médecin légiste lui tend la clé retrouvée au fond de son estomac, l’effroi la paralyse.
Et si son père n’était pas l’homme qu’il prétendait être ?
Des forêts obscures de Norvège aux plaines glaciales de Sibérie, l’ex-inspectrice des forces spéciales s’apprête à affronter un secret de famille terrifiant.
Que découvrira-t-elle dans ce vieux manoir perdu dans les bois ?
Osera-t-elle se rendre jusqu’à l’île du Diable ?

Avis : Résumé

Vous ne trouverez dans cette chronique que mon ressenti à la lecture de ce tome. Je ne souhaitais ni spoiler les deux tomes précédents ayant un fil rouge autour de Sarah (le personnage principal), ni gâcher le plaisir de découvrir l’intrigue de celui-ci.

J’ai découvert la plume de Nicolas Beuglet, l’année dernière avec le Cri (chronique) puis sa suite le Complot (Chronique). J’avais eu un merveilleux coup de cœur pour le premier et une lecture captivante pour le second. Nicolas Beuglet mêle très bien la magie du thriller et une réécriture de l’Histoire. Ce sont ces deux éléments qui m’avaient énormément plu dans le Cri avec La matière noire et dans le Complot avec la place de la Femme dans la Société Moderne. L’autre point fort, de cette trilogie et qui m’a poussé à craquer pour ce tome, c’est notre héroïne, toujours aussi marqué par ses peurs.

J’ai beaucoup aimé retrouver la plume entrainante et rythmée de son auteur. Ici on se retrouve plonger au cœur de l’enfance de Sarah, de l’origine de ses troubles au travers l’assassinat de son père. Ce roman nous emmène de nouveau dans le froid de la Suède, mais aussi de la Sibérie pour un pan méconnu de son histoire assez glauque ! J’ai aimé découvrir cette histoire et la détresse qui en a découlé comme l’impact qu’elle a pu avoir sur la cruauté des descendants. Néanmoins, j’ai trouvé que cette histoire a moins d’impact que pouvait l’être les théories autour des deux autres romans. J’ai eu un peu plus de mal à m’imprégner de l’ambiance. Peut être ai-je trouvé les ficelles un peu trop grosses. Je n’ai pas réussi à être surprise mis à part par la scène de révélation à la fin qui m’a juste soulevé un peu le cœur.

Sarah me fait beaucoup penser à l’héroïne des romans de Donato Carrisi – Le Chuchoteur- Maïa. C’est probablement grâce à elle que j’avais réussi à aller au bout de ce roman comme le faite de retrouver le personnage de Christopher qui malgré la fin épique du tome 2, ne l’a pas lâché.

le chuchoteur

Je ne peux pas dire que je n’ai pas apprécié ma lecture, mais j’ai peut être un goût d’inachevé dans cette histoire. Il me manque un petit quelque chose, néanmoins je n’arrive pas mettre précisément le doigt dessus.

Notation 3/5

Je vous souhaite de très belles aventures livresques !

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