Il était une fois #1 – Nicholas d’Emma Chase

Edition Hugo Roman New Romance, 2018, 360 pages

Nicholas Pembrook est le prince héritier du trône de Wessco. Son Délice Royal, comme le nomment les médias est incroyablement sexy, il a un charme fou mais il est incroyablement arrogant… en même temps, comment ne pas l’être quand tout le monde s’incline constamment devant vous ?  Par une nuit froide, sous les flocons de neige à Manhattan, le prince rencontre une ravissante brune qui ne baisse pas les yeux et ne fait pas de révérence… mais qui lui envoie une tarte en pleine figure. Nicholas tombe sous le charme et est prêt à tout pour parvenir à ses fins. Olivia Hammond, serveuse à New York se fiche de la royauté et n’avait jamais imaginé rencontrer un prince. Il était une fois une Reine austère et inflexible, un prince héritier de secours complètement instable et des paparazzis acharnés. Même si le royaume a échangé son carrosse contre une Rolls Royce et qu’aucune tête n’est tombée depuis bien longtemps, la famille royale n’entend pas accepter de roturière sur le trône.

J’ai craqué pour ce roman dans un premier temps pour sa séduisante couverture puis pour son synopsis. Mais aussi et principalement parce que je suis une grande fan des réécritures de Contes de Fées.

Ce roman est ce que l’on peut qualifier de page-turner. Je l’ai lu en quelques heures, dévorant pages après pages cette petite romance entre Princesse malgré elle et Cinquante nuance de Grey 😉

La plume d’Emma Chase sait parfaitement nous emmener dans ce conte de fées qui nous rappelle par quelques petites références à Cendrillon le conte de notre enfance. J’ai aussi apprécié que notre Cendrillon des temps modernes ne soit une femme de ménage mais une chef d’entreprise qui a des difficultés.

Je pense aussi que toute ressemblance fortuite avec la Famille Royale de Grande Bretagne est voulue ! J’ai aussi apprécié d’avoir de manière alternée les points de vue d’Olivia et de Nicholas.

Cependant, il y a un le petit bémol : la vulgarité des propos de Nicholas. Je vous avouerais que cela m’a un peu énervé et gâché mon plaisir. Je pense qu’il est possible d’écrire une new romance sans avoir le mot « queue » toutes les trois à quatre pages.

J’ai beaucoup aimé le personnage d’Olivia. Elle a un vrai coté femme forte. Elle a tout les points positifs de Cendrillon : le courage, la gentillesse, le dévouement. J’aime beaucoup la scène ou elle rencontre le Prince et lui met une tarte en pleine figure.

Quant au personnage de Nicholas, je l’ai trouvé sans profondeur. C’est au final, un playboy qui découvre qu’il peut tomber amoureux et dont la famille n’est pas facile à vivre. Je trouve qu’il lui manque un petit quelque chose. Parfois, je trouvais ses gardes du corps, un peu plus intéressant que lui. Mais le personnage masculin qui m’a vraiment intriguer c’est Henry, le frère de Nicholas qui lui à une réelle substance avec ses années passées à la guerre.

J’ai également adoré détester la Reine, grand mère de Nicholas, qui sous ses airs très guindés du à son statut et éducation à une véritable tendresse pour ces petits-fils.

J’ai passé un très bon moment avec ce roman sinon je ne l’aurais pas dévoré ainsi. Je pense que mon avis peut être aussi biaisé par le fait que j’ai lu récemment des romances New Adult qui m’ont bouleversé comme celles de Georgia Caldera, Colleen Hoover ou encore Britanny C. Cherry.

Je pense que je ne bouderais pas mon plaisir à lire la suite consacrée à Henry et qui réécrit un de mes contes préférés : La Belle et la Bête.

Je vous recommande cette romance certes classiques mais qui a le mérite d’être efficace – un excellent page-turner – mêlant réécriture de contes féériques de notre enfance et intrigue de cour.

Je vous souhaite de très belles aventures livresques.