Orion – Tome 2 de Battista Tarantini

Hugo New Romance, 2019, 311 pages

Romance, Auto-destruction, Reconstruction, danse, Coup de cœur

Moshi Moshi !

Comme toujours lorsque je vous présente le tome 2 d’un roman, je vous laisse si vous ne souhaitez pas être spoiler ma chronique coup de cœur du premier tome ici et je le résumé de ce dernier. Bonne lecture à tous 🙂

Après des années de travail intenses et douloureuses, Leo Kats sera Nikiya dans la Bayadère qui se jouera à l’Opéra de Sydney. C’est la consécration pour cette jeune danseuse.

Quelques jours avant la représentation, Orion Atlay, illustre chorégraphe français, s’invite dans l’école de la compagnie pour y créer un ballet irrévérencieux. Et il veut Leo, lumineuse et docile. Seulement elle.

Obsédé par la première danseuse, Orion tente tout pour la convaincre. Secouée par les méthodes peu académiques du maître de ballet, troublée par le désir qu’elle ressent pour lui, Leo craint le pire pour sa carrière.

Des studios à la scène, en passant par les coulisses de l’Opéra, les deux Étoiles dansent avec leurs ombres. Elles devront se battre pour trouver l’amour.

Tout comme le premier tome, cette suite m’a bouleversé. Cette histoire est vraiment sublimée sur la plume de Battista Tarantini. Encore une fois, elle a su m’embarquer dans son histoire avec magie donnant des émotions brutes et vibrantes.

Je vous avouerais qu’il est assez difficile pour moi de vous faire ne serait ce qu’entrevoir ce que ce roman m’a fait ressentir pour ses personnages et son histoire. J’ai aimé retrouver ces personnages abimés, forts, froids et chaleureux à la fois entre eux.

L’échéance d’Orion que l’on voit s’égrainer à chacun des chapitres avec la peur de voir arrivée la fin de ce compte à rebours est un véritable crève-cœur. Son entourage nous permet aussi d’en apprendre un peu plus lui. Tout au long de ce roman, ils permettent de mettre en lumière les failles de sa décision.

La détresse de Leo est déchirante et la voir se débattre pour survivre est un bel exemple de la force et de courage que chacun peut trouver en soi. J’ai aussi beaucoup aimé la détermination d’Orion à tout faire pour que Leo devienne la femme qu’elle mérite d’être, même sans sa présence. J’aurais aimé être une petite souris pour vivre en direct le dernier ballet d’Hadès et de Perséphone, un moment magique de danse.

Mais je crois que ce que j’ai le plus adoré, c’est la symbolique à la fin du roman  imprégnée de la culture Japonaise. Cette reconstruction, ce passage d’une vie à une autre est un très beau message d’espoir dans un roman qui ne se veut nullement romantique et gentillet mais réaliste et dur.

Comment conclure cette chronique si ce n’est en disant … Ouah ! Encore un énorme coup de cœur. Cette duologie fut une magnifique découverte que je ne peux que conseiller aux amoureux de la New Romance. Elle sait parfaitement se démarquer des clichés de ce genre littéraire ! Elle restera très longtemps dans mon top 10 !

Je vous souhaite de très belles aventures livresques !